Vous trouverez ici quelques échantillons de la production poétique.
Idrîs de Vos
Petite musique pour les jeunes 🙂
Allah, Allah, Allah ; Allah yâ Mawlanâ,
Allah, Allah, Allah ; l-habîb Rasûl Allah.
Nulle terre ne vaut celle où il gît, hélas.
Ah ! Grand bien fasse à qui la respire et l’embrasse !
Dieu permet que jamais l’épanchement ne cesse,
D’une pluie de prière, à sa très pure adresse,
Est-ce le souvenir, au sein de Dhi Salam,
De voisins exilés dont te reste la flamme,
Qui à ces dolents pleurs en tes yeux, incessants,
Mêle ces autres flots, impétueux… de sang ?
Ou ton cœur s’émeut-il et brûle d’odorer,
Fleurant de Kâzima, un effluve adoré ?
Est-ce encore un éclair, depuis Idam, au soir,
Qui de sa lueur vive attise ta mémoire ?
Allah, Allah, Allah ; Allah yâ Mawlanâ,
Allah, Allah, Allah ; l-habîb Rasûl Allah.
Nulle terre ne vaut celle où il gît, hélas.
Ah ! Grand bien fasse à qui la respire et l’embrasse !
Dieu permet que jamais l’épanchement ne cesse,
D’une pluie de prière, à sa très pure adresse,
A son charme ineffable on ne conçoit de pair
Indivise est l’essence en sa grâce plénière.
L’entendement n’aveint sa nature profonde
Et, vaines, les pensées, confondent qui le sonde.
A son être attribue ce qu’il te sied d’honneur
Et à ta convenance exalte sa valeur ;
Ce que l’on sait de lui est qu’homme il fut conçu,
Et que des êtres tous il se tient au-dessus.
Allah, Allah, Allah ; Allah yâ Mawlanâ,
Allah, Allah, Allah ; l-habîb Rasûl Allah.
Nulle terre ne vaut celle où il gît, hélas.
Ah ! Grand bien fasse à qui la respire et l’embrasse !
Dieu permet que jamais l’épanchement ne cesse,
D’une pluie de prière, à sa très pure adresse,
Tout miracle émanant d’un illustre envoyé
N’est qu’un scintillement à sa flamme liée.
Combien d’enchantement est sa genèse pleine :
Façonné tout de grâce, avenant et amène.
Comme si demeurait, perle rare qu’il est,
Son absolu secret par deux nacres celé :
La première en son verbe, auguste, impénétrable,
L’autre non moins superbe en son sourire aimable.
Allah, Allah, Allah ; Allah yâ Mawlanâ,
Allah, Allah, Allah ; l-habîb Rasûl Allah.
Nulle terre ne vaut celle où il gît, hélas.
Ah ! Grand bien fasse à qui la respire et l’embrasse !
Dieu permet que jamais l’épanchement ne cesse,
D’une pluie de prière, à sa très pure adresse,
Tant qu’un vent amoureux fera que se déhanchent,
Par son souffle, en tout lieu, les odorantes branches ;
Et tant que la chamelle ira le cœur ému,
Au chant du chamelier, par son seul rythme mue.
Texte traduit par Idrîs de Vos « L’éloge du prophète » (la Burda de l’Imam Al-Busiri)






